Intersyndicale FO – UNSA

L’Intersyndicale UNSA-FO VP tient à féliciter l’ensemble des collègues de la DPSP et nos militant.e.s qui ont participé à la manifestation, ce vendredi 18 juin, convaincus de la nécessité de mener la bagarre pour défendre nos acquis ainsi que notre droit à une vie familiale et personnelle digne de ce nom. Nous étions des
dizaines ASP, AAS, ISVP ; toutes et tous unis pour nous faire respecter malgré le barrage de la Gendarmerie mobile, dépêchée par l’Hôtel de Ville pour nous bloquer.

Précédant cette journée de grève, l’Intersyndicale a eu une audience jeudi 17 juin, à l’Hôtel de
Ville, avec notre Directeur-adjoint Mr Tinlot et notre Élu, Mr Nordman : cette entrevue a été riche et intéressante en perspective mais nos revendications restent posées :

• le maintien du cycle Brigade C des A.S.P doit être ouvert aux I.S.V.P, pour des situations particulières. pour le volontariat des horaires de soirée de 16h 24h dans les nouvelles divisions avec
  une prime conséquente. 
• Maintien du 5/2 avec 13 week-ends et/ou jours fériés. Les 5 week-ends upplémentaires et ou jours fériés supplémentaires que veut la direction, au volontariat et avec une rémunération particulière (Heures Supplémentaires).
• Refus du 13/8 et des jours de régulation (Rec et des RTT Imposés).

Nos JRTT : nous les générons par notre présence au travail donc on les veut les
prendre comme on le souhaite pour notre vie familiale.

Les nuiteux : en négociation bilatérale spéciale avec des cycles dédiés
supportables par les I.S.V.P et A.S.P….. avec une sujétion
particulière.

La sujétion 5 pour les agents PM de Paris « ville capitale ».

Le maintien de l’ EPP avec 6h hebdomadaire, notre force c’est notre formation….. La
réduire c’est nous mettre en danger !

Les I.S.V.P opérant en CAL,
aux fonctions support et logistique, et MAP : maintien de
leur régime indemnitaire, dans le même esprit que la Brigade C.

Enfin une N.B.I liée à la dangerosité de la fonction PM de Paris.

Remettre en question le temps de travail, les cycles négociés en 2001, sous l’égide de Bertrand
Delanoë, est incompréhensible, d’autant plus que les conditions de travail se dégradent (manque d’effectifs, difficultés de transport, logements…) sans compter les trop nombreux locaux sociaux (vestiaires, réfectoires, salles de repos, toilettes,…) hors normes.

Par ailleurs ena pleine crise sanitaire, « les héros du quotidien » de la D.P.S.P, ont été vite oubliés alors qu’ils ont montré un grand sens du service public et une grande disponibilité (Week-end, fériés, dimanches, nuits …) sans oublier nos collègues administratifs-télétravailleurs qui ont œuvré parfois hors temps de travail et/ou ont dû subir des dépenses sans que la Ville les remboursent ou les récompensent.