DECLARATION FORCE OUVRIERE CTE DU 15 MARS 2018
Monsieur Le Président, Mesdames, Messieurs, chers collègues
Le Syndicat FO de la Ville de Paris s’associe et appelle à la grève des 3 versants de la Fonction Publique le 22 mars 2018. Depuis les élections présidentielles de mai 2017, le gouvernement Macron Philippe attaque frontalement la fonction publique et ses agents. Pour satisfaire Bruxelles et afin de réduire le déficit public de la France, ce gouvernement impose à nos concitoyens et aux agents publics une « réforme »de la FP brutale qui va à l’encontre du service public égalitaire pour tous. Les fonctionnaires, devenus les boucs émissaires de notre pays, sont accusés de tous les maux et doivent porter la responsabilité du déficit financier de la France.
TROP C’EST TROP ! Après avoir décidé de : – supprimer 120000 postes – geler la valeur du point d’indice – rétablir le jour de carence – refuser la compensation intégrale et pérenne de la CSG – reporter les maigres mesures PPCR
Le gouvernement va encore plus loin avec le premier comité interministériel de la transformation publique et ses annonces : – Simplification et déconcentration du dialogue social, l gouvernement veut contourner les syndicats ! – Individualisation des rémunérations et notion de mérite contraire au déroulement de carrière. – Attaque des grilles indiciaires de la fonction publique. – Recours au contrat avec la mise en place du contrat statutaire au lieu de postes de fonctionnaires. – Restructuration des services et des missions avec la mise en place d’un plan de départs vers le privé
Force est de constater que la collectivité parisienne met en application les prérogatives de la politique gouvernementale qui se traduit dans notre secteur et à la DASES par des restructurations de services. Force est de constater que la situation des établissements départementaux est plus qu’inquiétante et en particulier s’agissant du devenir des CEFP.
En effet après la fermeture du CEFP de Pontourny en 2016, soit la suppression de 42 places d’accueil en internat pour des jeunes, 15 licenciements, et seulement 7et demi postes redéployés sur les autres établissements, l’exécutif abandonne le projet de fusion du CEFP d’Alembert et du centre d’Annet, pourtant acté par délibération par Madame la Maire, le 15 juin 2016. Ainsi s’ajouterait la suppression d’une soixantaine places d’accueil pour des jeunes. Nous ne pouvons accepter le projet de délocalisation du centre vers une hypothétique reprise par un hypothétique employeur. Comme pour les agents de Pontourny, ceux du CEFP d’Alembert sont maintenus dans un flou artistique quant à leur devenir, leur statut etc… Il s’agit d’une véritable casse de la Protection de l’Enfance, alors que la DASES reconnait elle-même l’insatisfaction de la prise en charge des jeunes de l’ASE, en hôtel Les attaques contre les personnels sont au mépris des missions du service public de la Protection de l’Enfance.
Ainsi FO soutient les collègues du CEFP d’Alembert et demande : – L’application de la délibération du 15 juin 2016 – La mise en œuvre des travaux sur site, avec un calendrier précis – Le maintien des places d’accueil et des postes sur site.
FO exige le maintien des places en internat pour des jeunes de l’ASE en difficulté et des postes, comme une nécessité absolue, pour répondre aux besoins des missions de service publique de la Protection de l’Enfance. Les CEFP répondent bien à ces besoins !
ARRET des FERMETURES, DELOCALISATIONS. LA PROTECTION de L’ENFANCE et les AGENTS doivent rester dans le SERVICE PUBLIQUE du DEPARTEMENT et VILLE de PARIS
MARGUARETTA Tiburce – Titulaire CTE
BED LABRANA Nicole – Suppléante CTE BED
DEFENDI Fabienne – Experte