Déclaration au pré CT de la DAC
Lors du pré CT du 27 mars 2018 , dont l’ordre du jour comportait un point sur la modification de la délibération 2014_DAC_468 qui définit le temps de travail des agents affectés aux conservatoires de la Ville, FO a rappelé sa position par la déclaration ci-dessous:
L’administration soumet à l’avis du CT une nouvelle rédaction de la délibération 2014DAC468, afin de faire valider une organisation du temps de travail censée mieux répondre aux besoins des conservatoires et de leurs amplitudes d’ouverture. Ces modifications successives qui, bien que souvent très chirurgicales, sont au final contraignantes pour les agents. Mais au delà des modifications au détour d’une phrase, d’un mot ou d’une virgule, ce recours à des amendements successifs d’un protocole cache une réalité plus prégnante et préoccupante. En effet, le vrai problème est celui des effectifs d’un service public que la mandature actuelle souhaite voir monter en charge. Le nombre d’élève a considérablement augmenté, les missions de nos collègues administratifs ont été multipliées pour ne pas dire éparpillées et la réalité est la suivante: ils ne sont plus assez nombreux pour faire face à ce nouveau contexte. Le recours systématique et massif aux contrats aides et aux vacataires ne suffit plus à pallier le manque de personnels.
Parallèlement la DAC n’attire pas les agents titulaires qui préfèrent œuvrer dans d’autres directions qui présentent plus d’avantages. La rotation des personnels est désormais de mise et certains agents à peine formés et opérationnels partent et cèdent leur place à d’autres qui devront s’adapter dans l’urgence avant d’être eux-mêmes remplacés. La machine s’emballe, les agents tente de maintenir le service public auquel ils sont attachés, ils remplissent bien souvent des missions qui vont bien au delà de leur prérogatives réelles en assumant des responsabilités pour lesquelles ils ne seront jamais rémunérés, mais qu’ils ne peuvent cesser d’assumer sans une interruption du fonctionnement des établissements. Ainsi nos conservatoires continuent de fonctionner en flux tendu, ils « vivotent » grâce au dévouement des agents, sous le regard impuissant de l’administration qui n’intervient, faute d’un contexte budgétaire favorable, que sporadiquement lorsqu’une situation d’urgence s’impose à elle.
Nous voterons donc contre cette délibération lors du prochain CT, non pas sur les aménagements rédactionnels qui nous sont soumis, mais parce qu’ils cintribuebt à occulter par leur mise en œuvre, une situation bien plus grave, que l’administration ne semble pas disposée à faire évoluer de manière significative.