Et à midi ? comment va votre assiette ?
Syndicat Force Ouvrière des Personnels de la Ville
Et Administrations Annexes de Paris
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Et à midi ? comment va votre assiette ?
Jeudi 18 avril les organisations syndicales ont été conviées à une « assemblée générale » de l’ASPP pour élire une nouvelle Présidente Audrey PULVAR (unique candidate !) pour remplacer Antoine GUILLOU qui avait été en charge des personnels de la Ville et qui (tout le monde s’en souvient !) avait eu comme mandat politique d’appliquer sans barguigner la funeste Loi de Transformation de la Fonction publique concoctée par l’un de ses anciens collègues politique Olivier DUSSOPT !!.
Ce qui a abouti à la liquidation de 8 jours de congés annuels et cerise sur le gâteau à la liquidation de nos droits à une pause méridienne de qualité, notamment par la prise en compte de nos temps de trajet « cantine – lieu de travail ».
C’est quoi l’ASPP ?: créée le 2 novembre 1981, l’Association d’Action Sociale en faveur des Personnels de la Ville de Paris (ASPP) est une association à but non lucratif régie par la loi du 1er juillet 1901. L’association est subventionnée par la Ville de Paris. En 1999, de nouveaux statuts lui confèrent son autonomie de gestion et une convention pluriannuelle régit ses relations avec les collectivités parisiennes. Ses instances comprennent une assemblée générale et un conseil d’administration composés de représentants du personnel, d’élus de la Ville, et de personnalités qualifiées. L’administration parisienne participe au prix des repas servis dans les restaurants administratifs sous forme d’une subvention, jamais remise directement à l’agent mais versée à l’organisme gestionnaire, l’agent bénéficiant d’une réduction sur le prix du repas consommé.
Il est intéressant de lire les divers rapports tant de la Chambre Régionale de la Cour des Comptes que l’Inspection générale parisienne en 2009 : « l’association fonctionne aujourd’hui dans des conditions apaisées, et s’est recentrée sur son cœur de métier, son activité n’en est pas moins en déclin continu. Certes, sa situation financière s’est rétablie, grâce au soutien de la Ville, mais l’outil, quoique en cours de modernisation, demeure fragile, la question de la qualité restant posée, et la gestion administrative perfectible. De sorte que les perspectives restent encore largement ouvertes ».
A cette heure, force est de constater que pas grand-chose a changé : « moins dans l’assiette, plus à régler au final » et de plus seulement entre cinq et huit mille agents vont à la cantine ! Décidément ça devient de plus en plus difficile pour les agents de déjeuner à la cantine à la Ville de Paris ! Les salaires stagnent mais la restauration, elle, ne cesse d’augmenter ! Si encore c’était pour avoir davantage de quantité et de qualité, mais que nenni ! Au fur et à mesure que les prix augmentent, les portions et la qualité se réduisent. Et que penser du prix prohibitif des yaourts et des fruits ? ils sont souvent bien moins cher au supermarché du coin !
Nous ne pouvons accepter que ce soit presque un luxe de déjeuner à la cantine, surtout pour mal manger, la baisse de fréquentation en atteste ! F.O revendique une augmentation substantielle de la subvention de la Ville, supérieure à l’inflation et la mise en place de chèques-restaurants pour les agents ne pouvant accéder aux cantines.