Paris : la rentrée de septembre 2018
Tous les jours, ce gouvernement (comme ses prédécesseurs dans la même logique libérale) diminue un peu plus les moyens humains et budgétaires pour la Fonction Publique et donc rogne avec férocité les droits des citoyens en réduisant encore le champ de l’action publique…
- Paris : la rentrée de septembre 2018 est placée « en même temps », pour les personnels de la Ville, sous le signe de la rigueur, de la pingrerie et du virtuel. Ce qui va être concret pour l’ensemble des agents: postes supprimés ou fusionnés, immeubles vendus, services restructurés, flexibilité dans les horaires, charge de travail en plus, RPS (risques psycho-sociaux) et souffrance au travail en augmentation.
F.O réaffirme son opposition à toute politique d’austérité impulsée par les traités budgétaires décidés dans le cadre de la troïka (Union Européenne, Banque Centrale Européenne, Fond Monétaire International) : ces politiques d’austérité fondées sur la compétitivité et la flexibilité conduisent inéluctablement à la diminution du coût du travail, à la remise en cause de nos statuts et compromettent l’existence même du Service Public, garant de l’égalité de traitement pour tous les citoyens et socle de notre République.
À nouveau, il nous faut donc dénoncer la logique néolibérale « en Marche » selon laquelle il faut réduire le coût du travail, la fiscalité, les droits sociaux, qui plus est en diminuant les dépenses publiques et sociales, pour que ça aille mieux demain. Cette logique selon laquelle il faut aider les plus riches pour que tout aille mieux s’appelle la logique du ruissellement (Ainsi, disent ils : si on aide un riche en réduisant ses impôts, il consacrera cet argent à soutenir une entreprise qui, ainsi, pourra embaucher un pauvre !). Quel cynisme dans une telle démarche : le ruissellement en question ne peut que conduire au désastre social, économique et démocratique.
Pour F.O, c’est en restant fermement sur notre rôle syndical, sur nos principes de liberté et d’indépendance par rapport à la Municipalité et à tous les prétendants au trône de l’Hôtel de Ville et en accentuant notre développement que nous rendrons le mieux service aux salariés de la Ville, en répondant à leurs attentes. À la différence d’autres syndicats nous ne pratiquons pas le marketing syndical ou le « mercato », nous militons tout simplement pour les intérêts matériels et moraux de nos mandants (fiche de paye, temps de travail, carrière, dignité au travail…).
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