COVID19 : où en est-on ?

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COVID19 : où en est-on ?

Le syndicat Force Ouvrière des Personnels de la Ville de PARIS considère que les agents souffrant d’une pathologie facteur de risque, doivent rester en ASA

Notre syndicat a été saisi par plusieurs agents au sujet de la gestion des Autorisations Spéciales d’Absence (ASA) depuis le 22 juin, date de reprise des écoles pour tous les élèves de maternelle, primaire et collège.

Cette reprise, décidée par le Gouvernement a-t-elle réellement pour objet de permettre aux enfants de rattraper les retards éventuels accumulés depuis le début du confinement ? Il s’agit surtout de remettre les parents au travail dans un but purement économique.

Dans ce cadre, de nombreuses collectivités ont décidé la reprise de service en présentiel pour tous les agents, alors même que le virus circule encore, aux dires même du Gouvernement. Pour rappel, depuis la fin du confinement, seuls les agents dont les enfants ne peuvent aller à l’école, faute de place ou parce qu’ils présentent des problèmes de santé, ainsi que les agents répondant aux critères de fragilité pouvaient rester en ASA.

Depuis le 22 juin, l’ASA pour garde d’enfant (sauf ceux possédant une dérogation soit en produisant un certificat de contre-indication pour un accueil collectif ou un justificatif indiquant la non-prise en charge de l’établissement scolaire d’une l’activité périscolaire) n’existe plus car tous les enfants doivent aller à l’école.

À contrario, notre Syndicat considère que les ASA motivées par un facteur de fragilité de l’agent, de l’enfant, ou d’un proche présent au même domicile doivent être maintenues. En effet, comme rappelé ci-dessus, le Gouvernement affirme que le virus circule encore. De plus, aucune nouvelle circulaire, et encore moins de texte réglementaire n’est venu modifier les conditions dans lesquelles les ASA, pour raison de santé, doivent être prises ou indiquer que celles-ci n’existent plus.

Dans le cas où une collectivité obligerait les agents souffrant d’une ou plusieurs des pathologies identifiées à reprendre le travail en présentiel, elle engagerait alors sa responsabilité au cas où l’agent contracterait le Covid19 en service.

Rappel des critères :

 

• les patients aux antécédents cardiovasculaires : hypertension artérielle compliquée, antécédents d’accident vasculaire cérébral ou de coronaropathie, chirurgie cardiaque, insuffisance cardiaque stade NYHA III ou IV ;

• les diabétiques insulinodépendants non équilibrés ou présentant des complications secondaires à leur pathologie ;

• les personnes présentant une pathologie chronique respiratoire susceptible de décompenser lors d’une infection virale ;

• les patients présentant une insuffisance rénale chronique dialysée ;

• les malades atteints de cancer sous traitement ;

• les personnes avec une immunodépression congénitale ou acquise (médicamenteuses : chimiothérapie anti cancéreuse, immunosuppresseur, biothérapie et/ou une corticothérapie à dose immunosuppressive, infection à VIH non contrôlé avec des CD4 <200/mm³, consécutive à une greffe d’organe solide ou de cellules souche hématopoïétiques, liée à une hémopathie maligne en cours de traitement) ;

• les malades de cirrhose au stade B au moins ;

• les personnes présentant une obésité morbide (indice de masse corporelle > 40kg/m²) ;

• les femmes enceintes à partir du 3ème trimestre de grossesse.

 

 

 

N’hésitez pas à nous faire part de vos difficultés, nous sommes là pour vous aider à y faire face.

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juin 25, 2020